Le Gosier
Gosier entre Basse Terre et Grande terre
(au centre de la carte)
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Le mouillage du Gosier
On est ancré à droite hors champ |
Nous quittons la marina de Saint -François pour rejoindre Gosier et plus particulièrement la baie entre Gosier et l’ilet Gosier. Nous ancrons devant l’ilet dans 3 mètres d’eau. Quel spectacle !!!!
Pour les voileux, il n'y a pas d'endroit idéal pour ancrer au Gosier, c'est rouleur partout. On s'y fait, tellement l'endroit est magique.
Dès le lendemain, nous partons en ville. On peut amarrer les annexes derrière le ponton où se trouve la piscine d'eau de mer. Il suffit de mettre son annexe de part et d’autre du bateau qui relie la côte à l’ilet.
Gosier est une petite ville sympathique où nous trouvons notamment un boucher ouvert qui nous propose un bon morceau de filet de bœuf. Cela change un peu du régime poulet et du jambon.
En annexe l’après-midi, nous partons à la découverte de l’ilet avec le matériel de plage. Après une bonne baignade nous explorons l’ile. Hélas pour moi, nous sommes partis sans l’anti moustique (
oubli à ne pas faire). Cela me vaudra un détour par la pharmacie pour un antihistaminique avec au moins une trentaine de boutons.
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Ilet Gosier avec son phare (petit point rouge au sommet) |
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Trombi au soleil du soir |
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L'ilet Gosier à gauche vue de la ville |
Il faut dire que l'on a voulu profiter de l'ile une fois les touristes partis : à nous le beau coucher de soleil sur une plage déserte. A nous tous les yen-yen et autres moustiques du coin : erreur de débutant. Amis voileux : NE JAMAIS QUITTER LA PLAGE APRES 16h
(surtout en short et sans anti moustique).
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Le premier pont mobile sur la rivière salée |
La journée suivante, nous prenons le bus en ville pour nous rendre à Pointe à Pitre : grosse ville de la Guadeloupe avec beaucoup de monde et de circulation. On quitte très vite le centre-ville et rejoignons le parc qui donne sur la rivière salée. C'est la rivière dont le pont ne s’ouvre plus pour laisser passer les bateaux. Dommage, c'était si pratique de pouvoir accéder au nord de l'ile sans avoir à faire le tour.
De retour au ponton, on fait la connaissance avec un habitant du coin : un iguane. Ils sont plutôt rares en bord de mer. |
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Iguane en bord de mer pas courant |
Le lendemain nous louons une voiture pour 5 jours afin de découvrir la Basse Terre. On commence notre tour de Basse Terre par le nord. On arrive à Deshaies pour visiter le jardin botanique.
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Les balisiers |
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Vue du parc |
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Fleur de bananier |
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Racines de Fromager |
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Orchidées |
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Vue panoramique du restaurant |
Très joli parc de 7 hectares riche en fleurs et en arbres qui était anciennement partie de la propriété de
Coluche. On y découvre également quelques animaux. Visite un peu chère, mais tellement agréable.
En descendant la route nous en profitons pour nous arrêter visiter la
Maison du Cacao (entre
Pointe Noire et
Bouillante).
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Dégustation de cacao & chocolat |
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Un cacaotier |
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Une cabosse contenant les fèves de cacao
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Belle promenade à l’intérieur du petit parc mais surtout une très bonne dégustation. On goute les fèves fraiches des cabosses, puis séchées. Enfin on déguste différents chocolats ayant des teneurs riches en cacao (100%) puis moindre. On goutera également un chocolat chaud fait avec de l’eau et du sucre de canne. Un très bon moment que nous recommandons.
Le retour se fera par la route traversière, l’occasion de s’arrêter pour une balade à pied en forêt tropicale. Nos velléités de marche à pied seront refroidies par la boue : terrain glissant, racines humides, gadoue, on n'insiste pas car cela peut être dangereux. Les chemins étaient bien balisés, mais impraticables.
Le lendemain nous apprenons de nos amis Coréens du voilier Adagio (ils sont arrivés à Tahiti) qu’un bateau coréen d’amis est actuellement en Guadeloupe, ponton 8. Information bien pauvre. Nous partons à la marina de bas du fort voir s’ils sont là. Effectivement, ils sont en attente de réparation de leur moteur avant de partir pour la traversée de l’océan pacifique. Nous les avons trouvé grâce au drapeau Coréen, il y en a si peu sur le parcours.
Nous leur proposons de les emmener faire une visite puisque nous avions une voiture. Le lendemain, nous partons à
Malendur pour le site de la
réserve Cousteau. Nous apprendrons par la suite que nos amis sont tous deux "master scuba diving" ; on ne joue pas dans la même cours.
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Au fond, l'Ilets Pigeons : reserve Cousteau |
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Avec nos amis du voilier Thétis et ceux du Foxy Lady |
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Wahou, Pat et Brigitte en combie moulante |
Équipés de masques ,tubas, palmes et combinaisons, nous embarquons à bord d’un bateau avec un guide tous les 6 pour le site (nos amis du Foxy Lady nous ayant rejoint).
On en a pris pleins les yeux. On a plongé dans un aquarium avec des poissons multicolores sous les yeux du commandant Cousteau en dessous de nous.
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Sarde jaune
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Poisson Bourse |
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On nage dans un aquarium géant |
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Poisson perroquet
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Pat inséparable de sa fritte
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Après l'effort le réconfort autour d'un bon repas |
Comme nous sommes le week-end de Pâques, nous terminerons cette journée après ce repas étant donné que cette fête est ici très suivie et donc tout est fermé.
Hélas, la saison n’est pas extraordinaire sur Basse Terre, il y a souvent de la pluie au mois d'avril, cela ne nous permet pas de monter à la Soufrière, ni d’envisager une autre balade en forêt.
Nous terminons notre visite de basse terre par une visite de la distillerie Montebello.
Nous sommes accueillis par le maitre de chais qui nous fait visiter la distillerie. On apprend qu’en réalité plusieurs distillerie ne pratiquent que de l’abattage de canne de manière industrielle. Seules quelques distilleries utilisent encore les méthodes ancestrales de la coupe de la canne à la main. Cette technique ne permet pas une commercialisation abondante mais elle permet au rhum de conserver les arômes d’origine de la canne (canne plus propre, fermentation plus maitrisée). De plus c’est la 1ère distillerie qui garde son rhum blanc plusieurs mois avant de le commercialiser. Nous avons apprécié ses saveurs, un peu moins son prix prohibitif.
Ce maitre de chais nous incite à visiter la sucrerie Gardel située sur la Grande terre, entre le moule et Saint-François. C'est la dernière usine de sucre en Guadeloupe.
Vêtu d’un gilet jaune, d’un casque de protection, d’une paire de chaussures fermées et d’un pantalon ou short long (jambes couvertes),nous commençons la visite.
Beaucoup de similitudes avec les distilleries, mais visite plus "pauvre" en information. Nous ne recommanderons pas.
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L'équipe de choc
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Les différents types de sucre selon son raffinage |
Après ces quelques jours passés sur l’ile de la Guadeloupe nous naviguerons vers les Saintes et plus particulièrement Terre de haut.
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