Panama |
Turtle Cay marina
Après notre traversée sportive depuis Curaçao, une semaine de navigation à la barre sans pilote automatique, nous apprécions le calme et la beauté de Turtle Cay, dans la région de Nombre de Dios au Panama (côte Sud-Est, non loin de la Colombie).Unavoq au ponton de quarantaine Taud de protection solaire monté car il fait chaud et parfois il pleut dru (cliquer pour agrandir) |
A l'ombre des Ficus et palmiers du parc de la marina |
Orchidées sur un cocotier en bord de plage |
Cela nous change de Curaçao où pendant 3 mois nous n'avions que des cactus et des étendues de sable, de quoi remonter le moral des troupes.
Les conditions actuelles liées à la pandémie font que peu de bateaux et d'équipages sont encore présents. Quasi tous reviennent des San Blas où la saison est terminée faute de touriste. Nous retrouvons avec plaisir notre ami Christophe rencontré à Curaçao, qui nous fait la visite des lieux.
Plage Nord Au bord, plateau volcanique avec reste de bloc de lave noir qui brise le ressac |
Ici au Panama, nous sommes encore en période Covid, tout est fermé et il n'est pas autorisé de circuler en ville. On est contraint de faire une quarantaine de 14 jours à notre arrivée. Heureusement le gérant de la marina nous décompte le temps du voyage en mer et nous autorise aussi à circuler dans la marina à condition de laisser une personne dans le bateau.
Par contre impossible de faire les papiers relatifs à notre arrivée au Panama. Le service d'immigration de Portobelo est fermé ainsi que les services de douanes de Linton ; nous resterons des "clandestins" durant un mois.
Littéralement : quai de quarantaine |
Par contre impossible de faire les papiers relatifs à notre arrivée au Panama. Le service d'immigration de Portobelo est fermé ainsi que les services de douanes de Linton ; nous resterons des "clandestins" durant un mois.
La marina n'est pas très grande mais son environnement est spectaculaire. Côté accueil le personnel est très agréable, toujours prêt à rendre service. Notre espagnol basic nous sera très utile car les gens du cru ne parle pas l'anglais et encore moins le français.
Côté pratique, il y a 3 douches propres et surtout à disposition des machines à laver (1$ par machine !) et des sèches linges (1$ par sèche linge). Compter 300$ par mois pour l'amarrage au ponton ou le stockage à terre : c'est la moins chère de toute la côte Sud Est de Panama. L'eau et l"électricité sont à disposition gratuitement. Il est possible de lever jusqu'à 12 tonnes et 43 pieds, en enlevant quand même l'étais avant pour passer le portique de levage.
Il n'y a pas de boutique d'approvisionnement mais une camionnette passe 2 fois par semaine pour livrer des fruits, des légumes, des oeufs et du poisson. Il est possible de commander certains articles à la camionnette, pratique.
Portique de levage 12t max |
Darse de levage |
Ravitaillement au cul du véhicule |
La marina propose également pour 10$ de vous emmener à la ville d'à côté (Nombre de Dios) vous approvisionner chez une boutique tenue par des chinois.
Alain aura l'occasion de partir un mardi (jour des hommes) pour récupérer quelques denrées comme de la viande. Ici il y a des journées "Homme", et des journées "Femme" : comprenez qu'un jour sur 2 l'un ou l'autre peut circuler, et personne le dimanche.
Alain aura l'occasion de partir un mardi (jour des hommes) pour récupérer quelques denrées comme de la viande. Ici il y a des journées "Homme", et des journées "Femme" : comprenez qu'un jour sur 2 l'un ou l'autre peut circuler, et personne le dimanche.
Coté sécurité, c'est top : Portail d'entrée du parc avec gardien, second portail plus loin et base des Coast Guards dans la marina même.
Armoiries de l'aéronavale |
La période de quarantaine passée, nous partons découvrir le magnifique parc qui nous entoure. En prenant à pied la route qui mène à "Nombre de dios" on découvre une foret dense où l'on entend des bruits étranges : c'est la jungle qui est tout autour de nous.
Qui dit jungle, dit présence animal. Ce sera l'occasion de voir plusieurs animaux comme :
- les paresseux qui dorment dans les arbres
- des singes hurleurs que l'on entend dès qu'il pleut
- un écureuil roux dans les cocotiers
- un tamanoir perché dans les arbres
- une couleuvre venue nous rendre visite sous notre ponton
- des aigles, des perruches, des toucans ...
Plusieurs animaux sont protégés Ici le panneau du Tamanoir |
Tamanoir (Myrmecophaga tridactyla) |
Paresseux à deux doigts (Choloepus didactylus) |
Singes hurleurs (Alouatta caraya) |
Couleuvre verte sous notre ponton à la marina (Opheodrys vernalis, localement appelée Culebra Verde Lisa) |
Surprise trouvée dans les rideaux du carré |
Le nid de guêpes maçonnes |
Moi, j'ai été dévorée, je n'ai pas arrêté de me gratter essentiellement sur les pieds, les jambes et les bras. Certains soirs, j'ai même été contrainte de prendre un antihistaminique pour me soulager. Bref un vrai bémol au paradis. Porter des pantalons et des manches longues permet de se prémunir des insectes, mais quand il fait chaud...
Alain en tenue de combat |
On devine le restaurant derrière Patricia |
Une piscine privée à 30° rien que pour nous dans un environnement magique. Il y a d"aménagé" un petit restaurant de plage qui propose des cocktails et des repas à des prix très raisonnables au bord. Il est tenue par Maria Thérésa et Dido : un cadre purement idyllique. On ira déguster des Mystérious (cocktail), des crevettes fraiches et des hamburgers (on manque de viande rouge).
Quand le soleil tape, les couleurs sont éclatantes |
La belle plage et son phare factice mais tellement photogénique |
C'est dans l'eau non loin de la plage que nous trouverons nos premiers dollars des sables vivants mais aussi sous forme fossile.
Dollar des sables (Clypeasteroida) |
Pour le plaisir des yeux on vient regarder le coucher de soleil vers 18h30 |
Ce séjour à la marina sera aussi l'occasion de faire le tour des réparations et des aménagements à améliorer pour poursuivre notre route. Tout d'abord le pilote automatique qui est tombée en panne. Alain devra le démonter pour heureusement s'apercevoir qu'il n'est pas cassé, seulement dévissé. Un gros travail de démontage et de remontage.
Démontage du vérin du pilote |
Egalement second démontage de la pompe à injection pour la fuite d'air. Là aussi Alain réussira à changer le joint usé et le remplacer par un nouveau joint. Côté moteur tout re fonctionne.
Côté amélioration, ce sera la couture car notre capote a besoin d'un peu de reprise, certaines pressions ayant lâchées.
Ambiance de cockpit Ajout d'un ombrage en pied de taud |
Panama ayant commencé à réouvrir, il est temps pour nous de faire nos papiers. Avec une lettre manuscrite de quarantaine faite par la marina, nous partons en taxi pour Portobelo. Quel chemin ! Il nous faut d'abord traverser toute la jungle du parc qui nous entoure puis rejoindre la route goudronnée. De là il nous faudra encore rouler sur 4o Km pour arriver en ville (une bonne heure de voiture).
Le service d'immigration est ouvert. Hélas, les agents nous apprennent que notre papier marina n'est pas bon car il faut un certificat de Cristobal prouvant que nous ne sommes pas atteints du Covid. Les personnes de l'immigration sont très sympathiques et nous donnent tous les renseignements pour obtenir ce certificat par Internet... Mais hélas, il nous faut repartir et revenir avec le certificat. Cela nous a coûté 50$ de taxi.
Dès notre retour, Alain s'active sur internet et vers 14 h nous récupérons le fameux certificat. Il nous faut maintenant reprendre un taxi pour retourner à l'immigration.
Nous trouvons enfin un taxi samedi matin et repartons à l'immigration mais contrairement aux indications fournies jeudi, la porte est fermée. Après prise de contact téléphonique, il nous faudra attendre 2h qu'une personne arrive de Colon et au vue des documents refusera de nous faire nos visas.
Aucun moyen de négocier, nous serons quite pour repartir sans nos visas avec encore 50$ de taxi. Cela fait cher les papiers !
En fait, Turtle Cay n'est pas un port d'entrée, on ne peut donc faire la Zarpe d'entrée nécessaire pour l'immigration. On fera donc un saut à Linton (2 heures de navigation) pour faire notre entrée officielle. Ce sera l'objet du prochain post.
Le voilier copain Vivian (Jean Pierre et Mireille) venant nous rejoindre depuis Bonaire, nous restons 3 jours avec eux avant de repartir faire les papiers. Un ennui de santé les empêche de continuer leur route avec nous, c'est avec tristesse que nous nous quittons. A peut-être dans un an de l'autre coté du Pacifique, qui sait ?
Le service d'immigration est ouvert. Hélas, les agents nous apprennent que notre papier marina n'est pas bon car il faut un certificat de Cristobal prouvant que nous ne sommes pas atteints du Covid. Les personnes de l'immigration sont très sympathiques et nous donnent tous les renseignements pour obtenir ce certificat par Internet... Mais hélas, il nous faut repartir et revenir avec le certificat. Cela nous a coûté 50$ de taxi.
Dès notre retour, Alain s'active sur internet et vers 14 h nous récupérons le fameux certificat. Il nous faut maintenant reprendre un taxi pour retourner à l'immigration.
Nous trouvons enfin un taxi samedi matin et repartons à l'immigration mais contrairement aux indications fournies jeudi, la porte est fermée. Après prise de contact téléphonique, il nous faudra attendre 2h qu'une personne arrive de Colon et au vue des documents refusera de nous faire nos visas.
Aucun moyen de négocier, nous serons quite pour repartir sans nos visas avec encore 50$ de taxi. Cela fait cher les papiers !
En fait, Turtle Cay n'est pas un port d'entrée, on ne peut donc faire la Zarpe d'entrée nécessaire pour l'immigration. On fera donc un saut à Linton (2 heures de navigation) pour faire notre entrée officielle. Ce sera l'objet du prochain post.
Le voilier copain Vivian (Jean Pierre et Mireille) venant nous rejoindre depuis Bonaire, nous restons 3 jours avec eux avant de repartir faire les papiers. Un ennui de santé les empêche de continuer leur route avec nous, c'est avec tristesse que nous nous quittons. A peut-être dans un an de l'autre coté du Pacifique, qui sait ?
Vue sur la passe d'entrée de la marina avec Jean Pierre et Mireille |
Le souvenir que l'on gardera de l'ambiance de Turtle Cay |
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