mercredi 31 juillet 2019

Sainte Lucie - Soufrière

Nous reprenons la mer pour rejoindre la baie de la Soufrière. La navigation est très agréable (vagues arrières régulières)  avec cependant de grandes rafales de vent liées au relief de l'ile. Mais nous sommes maintenant habitués, et la réduction de voilure nous prend moins de 10 secondes.

Ziiiiipppp, un coup d'enrouleur électrique de génois, on lâche l'écoute en même temps et le bateau reste stable malgré la survente de 10 nds. On ne touche pas à l'artimon tant que le vent ne dépasse pas 30 nds. Souvent le vent oscille entre 12-18 nds avec des surventes de 10 nds aux passages des reliefs accentués (la montagne cache le vent où l'accélère selon les expositions) .

A la Soufrière, à peine entrés dans la baie, nous sommes aussitôt pris en charge par les boyboat. Impossible de prendre une bouée sans passer par eux. Avec en prime le fait qu’il vous demande de l’argent alors que l’on a pas sollicité une aide. Pas très cool.

Unavoq sur une bouée, baie de la soufrière
On nous met sur une bouée côté droit dans la baie avec les autres voiliers.

A peine installé, un défilé constant s’organise autour du bateau. Nous sommes sollicités de toute part par des "boatboys" pour acheter des fruits, des bijoux et autres… De plus certains ne lâchent pas le bateau tant que nous ne leur donnons pas quelque chose.
Fatigué par le voyage, je ne me sens pas à mon aise dans cette situation.

En prenant l'annexe pour aller en ville, on discute avec un autre voilier arrivé juste avant nous. Ils nous racontent avoir subi les mêmes choses sur leur bateau et en ville. Ils ont même payé leur bouée 60EC  (20 €) aux "boatboys" alors que c'est aux rangers que l'on doit payer. Résultat : ils ont du payer 2 fois...

Nous partons faire un tour à terre, dans la petite ville aux maisons très colorées.


Café bariolé qui vend des masques en bois peints
Regarder la dimension des caniveaux & bouches d'égouts
Quand il pleut, c'est torrentiel ici

Nous remontons l’annexe et passons la nuit sans encombre. Le lendemain matin, après avoir fait nos formalités pour quitter Sainte Lucie, nous profitons de faire quelques courses au supermarché et acheté une glace au glacier du coin : du Rhum raisins maison :)

Les formalités de sortie sont gratuites et rapides, elles se font en face sur la droite du ponton. D'abord la douane, où l'on remplit un formulaire sur carbone. Leur ordinateur ne fonctionne pas, on ne peut donc utiliser Sailclear (site qui permet de tout référencer afin de ne pas remplir de formulaire en 6 exemplaires...)

Ensuite, avec 3 des exemplaires carbones, on passe dans le bâtiment d'à coté pour l'immigration. Tampons de sortie sur les passeports, sourire, on donne 2 formulaires et l'on en garde un pour réaliser la prochaine clearance d'entrée. Pour nous ce sera Saint Vincent et les Grenadines.

Qui déguste sa glace rhum raisins ?

En face du café, on aperçoit une climatisation de la marque "Frigidaire". J'en avais entendu parlé étant jeune, mais je pensais que cela avait disparu au temps des dinosaures :)

Frigidaire
Toujours des flamboyants pour égayer les allées et fournir l'ombre salvatrice
car traverser la rue vous donne une bonne suée



Embarcadère pour les navettes. Le ponton est sécurisé par des portillons.
On doit mettre son annexe afin de ne pas gêner les pêcheurs, sur la gauche du ponton.


En chemin, nous croisons un pêcheur et sa famille en train de lever des casiers. On en profite pour faire quelques photos de leur contenu.

Murènes, perroquet et petits poissons dans la nasse


Nous écrivons ces lignes depuis St Vincent où nous sommes bien arrivés il y a une semaine déjà. Bises

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