Gibraltar : Le fameux rocher et ses singes...
L'arrivée sur Gibraltar est toujours un peu sport, car au moment de contourner le dernier cap on se prend une accélération du vent et des courants tout à fait notable. On avait calculé notre arrivée pour bénéficier du courant, car il était prévu que le vent tourne pour se retrouver en face. On a donc terminé au près ultra serré (grand voile vrillée au max uniquement) avec le moteur en appui les 3 dernières heures.
L'entrée de la baie ne pose aucun problème si ce n'est le nombre de gros cargos ancrés un peu partout.
Les marinas se valent toutes, nous avons choisi celle située juste après la piste d'atterrissage qui sépare l'Espagne du rocher anglais de Gibraltar. On a trouvé amusant de passer la frontière à vélo en coupant l'unique piste d'atterrissage... C'est une nouvelle fois que l'on se félicite d'avoir emmener des vélos pliants dans nos bagages. Tout devient accessible rapidement malgré le trafic important à la frontière.
Amarrage sur catway comme à Carthagène, marina très propre et bien équipée. Le wifi gratuit est extra rapide et stable, un régal.
Unavoq avec vue sur le rocher |
Visite du rocher. Comment dire simplement ?
Gros attrape touriste. En fait il faut compter 15 livres pour le téléphérique par personne pour se retrouver en haut avec des queues de taxis & touristes. Les singes sont assez agressifs, le brouillard courant, une grosse différence de température, bref pas plaisant du tout. Vous devez payer en plus 5 £ pour redescendre à pied et profiter du parc.
Quelques rares fleurs sur le parcours |
Le parc est sale, et pas super joli à voir. Par contre, arrivée en bas coté Jew's Gate, il y a une table pour piqueniquer avec un vue sympa. C'est là que nous avons rencontré des bénévoles du Gibraltar Ornithological & Natural History Society. Ils capturent les oiseaux du rocher pour les compter, peser, mesurer et baguer. On apprends ainsi que de petits oiseaux migrateurs passent ici à l'automne pour aller en Afrique. On les reconnait à leur boule de graisse sur la poitrine. Cette réserve d'énergie leur permet de longues distances de vol bien que ces oiseaux mesurent moins de 10 cm. Les bagues servent à suivre les migrations : certains viennent d'Allemagne, des Alpes ou du nord.
Crag Martin - Ptyonoprogne rupestris |
La pesée des oiseaux se fait tête en bas dans un gobelet |
Maintient des oiseaux avant relâche |
En sortant du sentier du rocher, on peut redescendre en ville en traversant le jardin botanique. Enfin un lieu propre, luxuriant et propice à la promenade. On y trouve même une cabine téléphonique rouge comme à Londres :)
Prochaine étape : Maroc, marina de Mohamédia
Hello les amis,c est super !!!! On note ,on fera pas le rocher de Gibraltar,le plus beau a voir est de loin!!!!! A bientôt de vos nouvelles ..... en ce moment vous devez être entre les Canaries et le cap Vert??!!! En tout cas portez vous bien et bonne nave. Caroll et Marc
RépondreSupprimerEh bien, nous on a adoré le rocher. Dans le prix du téléphérique, vous avez aussi les entrées dans la superbe grotte St Michel, les tunnels du grand siège et ceux de la seconde GM ainsi que le château maure! Nous avons eu super beau temps! Les singes sont tranquilles mais il faut faire profil bas...
RépondreSupprimerComme quoi, les avis sur les escales sont différents.