Contour de Raiatéa |
La première impression en ce début de saison (mois de novembre) est l'humidité ambiante. Les sommets de l'île retiennent les nuages et il n'est pas rare de se réveiller dans la brume le matin. Ce coté de l'ile est plutôt sauvage, verdoyant, peu fréquenté : tout ce que l'on aime. Le mouillage est profond et la pluie abondante, on ne se baignera pas : l'eau est marron sombre.
Le rendez-vous étant pris pour caréner, on ne restera pas. En fait, on doit sortir le bateau pour remettre en état le dessalinisateur dont la vanne d'arrivée d'eau est complètement rouillée, voire dangereuse car cassante : on craint de casser le passe coque qui est en plastique dessous.
Le carénage est possible sur la côte Ouest où il y a 2 chantiers, donc de l'autre coté de Raiatéa. La navigation par le Nord se réalise dans le lagon, c'est donc avec une mer calme. Il n'est pas possible de faire le tour de l'ile en restant dans le lagon. La côte Sud est non navigable du fait de rochers et de trop peu d'eau.
Comme on passe devant l'aéroport, un panneau indique qu'il faut appeler le canal 12 pour informer la tour de contrôle. Personne ne répond à notre appel, et le JRCC de Tahiti que l'on joint sur le canal 16 ne sait pas de quoi on parle...
La remorque de sortie d'eau |
Sur les 2 chantiers nous avons choisi CNI, car ils nous ont répondu rapidement. Ils sont bien organisés et nous ont proposé un planing qui nous convenait. Il y a cependant des améliorations à faire les concernant :
- Points positifs
- Les plannings sont respectés, les intervenants étant planifiés (ce qui est rare de nos jours)
- Le personnel est compétant et de bons conseils
- L'accueil est bon
- Le chantier est bien tenu
- Points négatifs
- Les douches et toilettes sont pour le moins peu ragoûtantes
- Les intervenants sont taxés de 20% par le chantier, donc la facture aussi (c'est abusé là)
- Il n'y a personne pour la remise à l'eau : c'est la première fois que je vois des remises à l'eau sans aucune des personnes étant intervenues sur le voilier. Et bien sur, il y avait 2 fuites aux passes-coque et c'était un vendredi soir. J'ai donc du me débrouiller seul pour trouver comment réparer durant le WE sachant que je ne voulais pas m'éterniser une semaine de plus à terre vu les tarifs (70 € par jour, c'est plus cher qu'un hotel). Bien entendu, CNI nous a facturé une nouvelle sortie en plus...
Les tarifs sont finalement très élevés : on avait caréné aux Marquises pour 3 fois moins cher !
C'est un tracteur qui dirige la remorque hydrolique |
Le chenal d'accès est étroit, bien tenir compte de la direction du vent pour ne pas être déporté vers le ponton. On serre le bord au vent. |
La rampe de mise à l'eau |
La météo est changeante, c'est elle qui dicte le planning des peintures |
Petit cocotier au chantier, un air de paradis :) |
On décide de changer les bandes rouges qui ont bien vécues, il faut donc gratter la colle sur le gelcoat et c'est super long Compter une bonne 1/2 heure par mètre, et il y a 4 X 13 m à faire. |
Bandes enlevées, c'est bien vide. Catamaran = 2 coques => Quel boulot ! C'est aussi plus facile que sur un monocoque car c'est moins haut (pas de quille), mais on est quand même les bras en l'air. |
Jean Luc nous installe les nouvelles bandes |
C'est plus propre avec des bandes |
Le petit voilier rouge et noir sans mât est le dernier voilier de Bernard Moitessier Il semble bien petit entre tous ces bateaux plus moderne |
Vue de l'attelage de mise à l'eau |
Profil de la pente |
Le vanne du passe-coque qui fuit |
Les voisins nous prêtent une énorme clef anglaise avec laquelle Alain peut démonter le passe-coque |
Le gros trou du passe-coque WC arrière La coque fait 5 mm d'épaisseur, rien à voir avec notre ancien navire qui avait 2,5 cm de résine |
Refection du champ de roulement de l'arbre d'hélice Il y a un bon ajusteur à Raiatéa (c'est rare) En bas, avant réfection, en haut après. |
Temps changeant et WE sur la rampe de mise à l'eau |
Réfection de notre dessalinisateur ici, les 2 membranes qui délivrent 60 l/h |
Démontage difficile, les embouts sont coincés, je les sacrifie. J'avais prévu le coup et commandé 2 embouts au cas où |
Coté haute pression, l'embout est plus facile à démonter du fait de la pièce inox sertie |
Doucement avec le maillet, la membrane sort |
Juste la place qu'il faut dans l'atelier |
Test après remontage : So goooood On a toujours l'appréhension quand on fait soi même, car il y a 70 bars de pression dans le système |
Le catamaran de Phil et Ashley, pas courant la couleur vert pomme et marron. |
Dernier habillage d'Unavoq : la pose du logo maison. |
De nouveau au mouillage de Miri Miri |
A noter : la ville principale de l'ile est Utuora. Elle est à plus de 6 km du chantier, mais la route est plate et le stop fonctionne pour l'aller. Pour le retour il y a des taxis, compter 1500 xpf pour la course (12 €). En ville on trouve de tout, et s'il n'y a pas, il est facile de faire venir de Tahiti. Nous n'avons pas testé les stations services, elles sont utilisables en voilier aussi (ponton).
Si vous avez besoin d'aller à l'aéroport, il y a un chenal assez large pour le dinghy qui y mène facilement depuis le mouillage en face du chantier (compter moins de 10 minutes de trajet).
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Nous écrivons ces lignes depuis Bora Bora, la perle du pacifique. Ce sera l'objet de notre prochain article.
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