La fleur de vanille est son emblème (Orchidée Vanille, Vanilla Planifolia) |
Taha'a, a la particularité de partager son lagon avec l'ile de Raïatea, ce qui en fait un des plus grands lagons navigables de Polynésie. Le vent s'engouffre entre les deux iles et facilite la traversée qui se parcourt tout le temps à la voile (par vent de travers).
Une autre particularité de l'ile tient au fait qu'il y a beaucoup de fond le long des côtes. Il est donc souvent difficile de s'ancrer, sauf à le faire par plus de 20 m de fond (ce que nous n'aimons pas, car en cas soucis d'ancre bloquée, on doit utiliser les bouteilles de plongée souvent sans visibilité ...).
Des bouées présentes tout autour de l'île, permettent d'amarrer les navires (cf. la carte ci-contre). Cependant, ces bouées appartiennent le plus souvent aux 3 fermes perlières qui n'autorisent pas des séjours de plus de 3 jours. Elles servent surtout à attirer la clientèle des bateaux charters.
On pourrait appeler cela un attrape touristes (ne pas oublier que l'on est sur le domaine public dans le lagon, et non sur un domaine privé mercantile).
Il existe aussi trois bouées appartenant à la commune dans la baie de Tapuamu. Ces dernières sont facturées 1 500 fr la nuit (12 €), mais le receveur ne passe pas souvent et ne facture que le jour de la constatation de votre présence.
Enfin, on peut mouiller côté récif, souvent dans 2-3 m de fond, mais il y a pas mal de "patates" et quasi aucune protection au vent. Quand cela souffle à 20 nds, il y a du fetch, et donc un clapot qui rend les baignades désagréables.
Comme nous arrivons par le Sud de Taha'a, nous utilisons les bouées de la baie d'Apu en premier lieu.
Baie d'Apu, un peu protégé des vents d'Est |
Il y a un ponton avec un accès à la route en longeant le côté d'une maison (le troisième ponton en partant du Sud, celui avec des poteaux en béton et une échelle de bain). Noter qu'il y a un robinet d'eau potable au ponton.
Ponton des bouées de la vallée d'Apu Présence d'un point d'eau (un peu chlorée) |
Le retour des rémoras que l'on ne voyaient plus depuis les Tuamotus (Echeneidae) |
Vue sur l'ile de Raiatéa depuis la pointe Sud de Taha'a |
Moule du Mississippi découpée en cube, elle sert à réaliser les nucléus des perles Polynésiennes. Elle a la particularité d'être très épaisse |
Le lustre des perles est plus important que leur couleur pour apprécier la qualité, donc le prix |
Couleurs de nacre que l'on retrouvent pour les perles |
Exposition vente de perles, ici les prix sont élevés (x 3) par rapport aux petits producteurs rencontrés aux Tuamotu |
Sapin de noël d'une ferme perlière :) |
Détail du sapin réalisé avec des nacres d'huîtres perlières |
Au fond, l'ile de Bora Bora (à 30 mn) Mouillage à l'une des 4 bouées de la ferme perlière la plus à l'Ouest |
Vallée de Tapuamu, 3 bouées de mouillage disponibles. Les routes sont belles et propices au vélo. |
Visite de la distillerie Pari Pari (on n'a pas aimé le rhum qui sentait la fermentation) |
Broyeuses de noix pour extraire les huiles |
Différentes huiles avec macération de plantes (dont la vanille) |
Alambic et petite colonne de distillation |
Au mouillage du jardin de corail, la fin d'année est une saison humide... |
Entrée du jardin de corail le courant peut être assez fort entre les motus Beaucoup de variété de poissons, d'assez beaux coraux |
On laisse le dinghy sur le motu de droite, puis on remonte à pied à l'entrée du Hoa. On se laisse ensuite porter par le courant qui nous ramène rapidement. Préférer des chaussures plutôt que des palmes, car le courant est fort et l'on s'appuie sur les rochers pour profiter du spectacle et éviter de s'érafler sur les coraux.
Nettoyeurs de coraux (à la main) rémunérés par l'hotel du Motu |
Sur les Motus, les belles couleurs du lagon C'est là que l'on laisse le dinghy. |
Fleur pagode (Clerodendrum paniculatum) |
Canne d'eau (Costus speciosus) |
Culture de la vanille dans la bourre de coco et sous filet (pas toujours sans traitement...) |
Agriculteur produisant de la vanille Bio en plein air et sans traitement |
Les gousses sont peu nombreuses mais très belles |
La fleur de vanille qui doit être fécondée à la main (Vanilla Tahitensis) |
Une fois fécondée, elle forme une branche verte qui deviendra une gousse |
Le lopin de terre est bien pentu |
En bordure de chemin, sac de Copra (pulpe de noix de coco) qui sert pour la fabrication de cosmétiques |
Au bord de la route, séchoir à copra |
Les bornes kilométriques. Ici, elles servent aussi à définir l'adresse postale, par exemple PK 4,5 sur une lettre signifie le point kilométrique 4,5 |
L'île est plus rurale que Raiatéa, et beaucoup moins peuplée. |
Vue plein Ouest sur Bora Bora |
Système de levée de bateau afin de protéger la coque |
Pas mal de bancs sont installés en bord de route et invitent à la contemplation |
L'île de Taha'a est belle, mais on l'a trouvé moins pratique que Huahiné par exemple. On aime bien se reposer dans un coin, et là les mouillages n'étaient pas super confortables. On y sera resté 3 semaines, le temps d'attendre l'arrivée des pièces de notre désalinisateur (changement de membranes et kit de pièces de rechange).
Pas grand monde sur la route |
Nous sommes allés à Patio en vélo depuis la baie de Tapuamu. Patio est la ville principale de l'île située au Nord ; il y a très peu de magasins sur place (contrairement à Uturoa située à Raiatéa). Toujours depuis Tapuamu, nous sommes allés vers le sud dans la belle baie de Hurepiti. On trouve quelques producteurs de fruits le long de la route, ceux-ci sont 2 fois moins chers qu'en magasin.
Merci pour cette belle découverte avec de magnifiques photos. Pensons très fort à vous.
RépondreSupprimerGros bisous 😚.
Trop beau toutes ces nacres et perles. Bisous
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