Après Mahon, nous avons visé la Mar Menor sur la côte espagnole en longeant le sud de la côte de Majorque puis d'Ibiza. Trois nuits en mer, avec une sortie de Mahon agitée, puis un bon vent pour rallier Majorque, nous avons ensuite utilisé le moteur car plus de vent. Une belle mer d'huile en plein milieu de nulle part au niveau d'Ibiza nous impressionne. L'eau bouillonne, et des petites bonites sautent hors de l'eau. Un groupe de goéland essaie en vain d'en attraper.
La dernière partie sera plus agitée, avec un grand bord tiré au prés serré qui se terminera par plus de 10 heures de moteur face au vent et aux vagues dures. Nous devons arriver avant de se faire prendre par un vent violent annoncé assez précisément par la météo captée à Ibiza. Vive Internet et le GSM que l'on reçoit à plus de 10 miles des côtes. Vive les forfaits français qui incluent l'illimité "voix" dans toute l'Europe et 20 Go de data pour le même prix. Ça change les façons de naviguer, c'est plus sécurisant.
L'entrée de cette petite mer où se trouve le port de Thomas Maestre à la particularité d'avoir un avant port protégé.
Entrée du port de Thomas Maestre |
Pour entrer la Mar Menor, il faut passer un pont ouvrant pendant 5 minutes toutes les 2 heures (les heures paires uniquement).
Nous avons donc mouillé pour la première fois dans cet avant-port d'abord en attendant le pont ouvrant, ensuite en décidant de rester mouillés pour la nuit.
Cela était notre première expérience de mouillage : le bateau ne tient que par son ancre, c'est un peu stressant de penser qu'elle peut déraper en pleine nuit. Nous avons à cette occasion testé :
Main de fer Osculati |
- la pose de l'ancre, en testant sa résistance par une marche arrière
- 2 alarmes d'ancre, une liée au GPS du téléphone et une autre liée au GPS de bord
- la pose d'une main de fer, pour faire reprendre les efforts de la chaine sur 2 amarres et non pas sur le guideau qui ne supporterait pas les "coups de bélier" du ressac
Bilan positif, même si les alarmes se sont déclenchées quand le vent a légèrement tourné. La pose de la main de fer est facile (nous avons une Osculati).
Coté sommeil, on garde un léger doute... le vent est monté à 20 noeuds mais l'ancre a tenu.
Le fond est constitué de vase compacte assez solide, c'est à noter.
Noter le vieux sous-marin en bas |
Le lendemain, direction Carthagène à 5 heures de navigation. Grand port militaire, commercial, petit port de plaisance en plein centre ville.
La marina est propre. On remarque de suite de très beaux bateaux de plaisance. Nous avons choisi celle de droite ; les prix sont identiques à celle de gauche en entrant, mais les services plus complets (douches, laverie).
On a utilisé Internet pour demander une place. Un bosco est venu nous aider à manœuvrer. Ce sont des pontons flottants avec de larges places, et finalement il est très facile d'accoster.
Unavoq à Carthagène |
La ville est riche en patrimoine culturel. En 1990, un théâtre Romain a été dégagé sous des immeubles en plein centre ville.
Avec nos vélos nous avons pu parcourir la ville. Très étrange impression. Elle est entourée de 5 collines complètement pelées et désertiques. Seul le centre ville et quelques grandes avenues arborées sont très beaux.
La ville est enserrée à l'ouest par une énorme base militaire inaccessible, à l'Est un terminal pour porte container. Le nord est une banlieue plutôt chiche où l'on ne trouve pas de touristes. D'ailleurs les touristes arrivent en bateaux de croisière gigantesques, et ne restent que 24 h au port.
Visite du théâtre Romain |
De nombreux Ficus centenaires parsèment la ville |
Bravo encore!!!! On vous suit avec un grand plaisir,quand on a goûté au mouillage on ne peut plus s'en passer !!!! Franchement vous nous manquez sur le ponton, a bientot pour de nouvelles aventures... Caroll et Marc
RépondreSupprimerEspérons vous retrouver dans l'autre monde :)
SupprimerBises à la ronde sur le ponton.